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L’identité de l’acheteur américain, qui gagne sa vie dans le monde de la finance, demeure inconnue, tout comme celle de l’acheteur québécois potentiel. « La transaction s’est finalisée la semaine dernière », confirme le courtier Joseph Montanaro, chargé de vendre la propriété. Il n’a pas voulu dévoiler le prix de vente pour des raisons de confidentialité, mais il précise qu’il « s’approche du prix demandé », qui avait été ramené à 38,5 millions US, en janvier dernier.
Rappelons que Céline Dion, qui vit à Las Vegas, avait réduit substantiellement le prix demandé pour son domaine, disant vouloir « passer à autre chose » après la mort de son mari René Angelil, avait alors rapporté son courtier. « Je crois qu’elle est soulagée, maintenant que tout est complété », a précisé le courtier de la firme Sotheby’s International, hier.
Chose certaine, l’acheteur, actif dans la région métropolitaine de New York, a eu une véritable aubaine. Il est acquis qu’il a payé beaucoup moins cher que le prix de construction, en 2010. Il y a trois ans, lors de sa mise en vente, la chanteuse demandait 72,5 millions US pour son domaine sous les palmiers. Il y a quelques mois, le prix a été ramené à 38,5 millions US, ce qui représentait une diminution de près de 50 % par rapport au prix de départ.
Le courtier maintient qu’il ne s’agit pas d’une « vente de feu », en dépit de la forte diminution du prix réclamé par la chanteuse et son équipe.
Il n’en demeure pas moins que les visiteurs « sérieux » se sont mis à défiler pour faire un tour guidé de la propriété après le « réajustement » de prix. « Il y a eu plus de 10 visites entre janvier et avril, relève Joseph Montanaro. Il y avait beaucoup d’intérêt pour cette magnifique propriété. »
Parmi les visiteurs, il confirme qu’il y a eu un acheteur d’origine chinoise « qui était aussi un fan de Céline Dion ». Son offre a toutefois été jugée insuffisante. Fait à souligner, il s’en est fallu de peu, à la toute fin, pour que le domaine en bord de mer passe entre les mains d’un homme d’affaires du Québec.
Celui-ci s’apprêtait à déposer son offre lorsque le « concurrent » américain s’est manifesté. « Il était déçu de ne pouvoir acheter la propriété, qui l’intéressait, note le courtier. Mais en immobilier, tout est une question de timing. »
L’acheteur américain fera de sa nouvelle propriété de Jupiter Island sa résidence secondaire. Il pourra inviter ses amis et ses relations d’affaires, étant donné que le domaine compte 24 chambres, un parc aquatique et une plage privée.
Rappelons qu’il s’agit de la deuxième propriété de Céline Dion à trouver preneur en l’espace d’un peu plus d’un an. En février 2016, la chanteuse avait vendu, encore une fois à perte, soit 10 millions, le château de l’île Gagnon, à Laval, qui en valait plus du double.